Du changement dans les cookies… de l’intérêt de l’adhésion

Il y a peu, on m’a demandé comment je ferais pour bien référencer une page, un site, etc. Ma réponse a été immédiate, simplement se mettre bien à jour des contraintes du légendaire algorithme protéiforme de Google et du contenu de qualité. Il y a au 31 mars une évolution notable de la législation entourant l’utilisation des cookies (voir l’article sur webrankinfo toujours aussi clair et complet) et dans le fond ça me fait un peu sourire car tout ça suit l’évolution simplement prévisible d’une société toujours en quête de normalisation. Une normalisation qui peut être vue comme un frein, une stratégie de contrôle, une stratégie pour créer de nouvelles et fructueuses interactions et dépendances financières, en bref plein de choses négatives et qui de manière logique peuvent titiller l’entrepreneur à l’instinct libéral (et donc libertaire) qui n’en peut plus de toutes ces règles qu’on lui impose. Après, l’ambivalence dans notre monde est peut être la seule chose qu’on ne peut décemment nier. Il faudra toujours des règles et du contrôle et comme je l’espère profondément, de la liberté pour agir et exister. Durant longtemps, internet aura été une sorte de Far west (à mes yeux), soit une terre où planter ses piquets ne posaient pas trop de souci, sachant que l’absence d’un territoire physique rendait l’exécution de la loi problématique (de la question du virtuel). Bien entendu, ça n’aura duré que le temps de la compréhension de ce qu’est internet, au delà d’un mot magique, un simple protocole s’appuyant sur une réalité matérielle donc localisée, localisable, et par essence, sous l’égide d’une législation quelconque.

J’adore l’histoire et la sociologie, et je dois confesser que j’ai trouvé l’accélération culturelle, technologique et médiatique des 20 dernières années tout simplement passionnante. Ce fut intense, parfois fou, souvent absurde, mais extrêmement intéressant. J’ai donc vu naître ce business model consistant à l’exploitation des données (de manière dynamique) avec au début la pleine conscience des aspects dérangeants de la pratique. Surtout qu’au début, il y avait un vieil instinct de résistance qui ne supportait pas la surveillance et le flicage, donc je n’imaginais pas que cela fonctionne aussi bien. Puis, bouleversement, j’ai vu un changement radical de cet état d’esprit, avec une sorte de confiance aveugle dans la nouvelle technologie et les services. Dans le fond, l’important demeure la bienveillance… mais quand nos données deviennent l’objet de transactions secrètes, d’un véritable trafic parfois, à l’évidence l’excès de liberté ne pouvait apporter qu’une sorte d’anarchie, peu justifiable.

J’avais humblement prédit la prégnance de plus en plus forte de la réglementation, de la loi, du juridique, sur le web. C’est toujours autant amusant de voir les sites web en premières pages de Google partageant souvent les mêmes contenus, par la magie du copié/collé. J’ai par ailleurs le souvenir en 2008, d’un ami webmarketeur qui constatait avec colère qu’un site ayant dupliqué son contenu se retrouvait mieux classé que sa propre page sur le web. Car les critères pour gagner des rangs se basant sur l’antériorité en ligne, il pouvait arriver à l’époque – j’avoue que je ne sais pas si c’est encore le cas aujourd’hui- de se retrouver déclassé alors même qu’on était l’auteur d’un billet, d’un article, d’un contenu quelconque. Ce qui m’avait amené par ailleurs à déposer certains contenus à différentes occasions, car oui, c’est irritant de voir ses mots, son travail, récupérés par d’autres. Et dieu sait que ça m’est arrivé, même au niveau artistique pour ma part. Souvent, je me plais à dire que tout est capital, au sens économique du terme. Tout ce qui est créé possède une valeur, intrinsèque. On peut avoir l’âme généreuse et philanthrope, et en faire don au collectif. Ou on peut vouloir en conserver la paternité, auquel cas il faut se préparer à devoir se défendre en ayant la charge de la preuve.

Les données personnelles ont longtemps été un sujet complexe car il demande une appréhension fine de ce que c’est, à quoi ça sert, et tout ce qui peut en découler économiquement. Les cookies sont en cela un symbole fort et exemplaire dans une société où la vitesse, la rapidité, l’obtention de la satisfaction, sont devenus prioritaires. Je me disais ce matin, en y réfléchissant, que devraient apparaître rapidement des applis pour gérer les cookies. En bref, un petit programme facilitant en local (sur l’interface matérielle utilisateur) la gestion des autorisations à distance. Car à l’avenir, avant d’entrer dans un site aux intérêts marchands, il va falloir lire quelques mentions légales avant de pouvoir faire ses emplettes ou trouver des informations. Nous ne sommes plus dans la confiance et la bienveillance, mais bien dans la prise de conscience, l’adhésion et l’acceptation. Au vu des scandales à grande échelle de ces dernières années, il est malheureusement difficile de nier l’intérêt de ce processus de normalisation… tout en se préparant à la lourdeur en terme d’ergonomie.

Un taux de rebond à moins de 3%

Etant en train de réaliser énormément de projets, un peu dépassé d’ailleurs par le travail que ça me demande, j’ai quand même à coeur de convertir ce vieux blog en futur portfolio. Après 20 dans la création et la communication, j’ai fait moult choses, et j’ai un fait d’arme qui me tient à coeur, car j’avoue en être très fier. On m’a d’ailleurs demandé une fois ce dont je suis le plus fier dans mon parcours d’expert en communication, ce qui est très compliqué car j’ai mené énormément de missions et projets qui ont été de belles et franches réussites, ce qui dans ce métier équivaut à vivre des petits moments de bonheur intense. L’année dernière, j’ai réalisé un test sur un site RH sensé définir ma personnalité et à la fin, il était conclu que j’adorai lancer des projets mais que je n’aimais pas les achever, ce qui est en soi est parfaitement faux… j’adore toutes les phases d’un projet, et pour moi, c’est l’achèvement qui en est l’apothéose. C’est vrai que j’ai vu beaucoup de personnes vibrer, rêver tout haut, en exprimant un projet, une idée. Mais personnellement, pour moi c’est comme émettre une stratégie pour rester dans le fantasme. C’est bien meilleur, notamment en communication, de planifier des actions pour espérer atteindre un objectif. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je dis toujours, quand on me demande comment je me positionne dans mon métier d’expert en communication, qu’avec le temps je suis allé davantage vers le marketing et le score que l’illusion d’une action créative réelle. Je considère que dans la communication, il y a toujours eu cette illusion d’avoir un petit pied dans l’art, là où le principe, la volonté, reste purement mercantile… et le mercantile impose le score et pas l’abnégation artistique qui logiquement, dans la définition de l’art, s’affranchit plus ou moins de l’adhésion du public (créant le mythe de l’artiste maudit).

Et donc, le fait d’arme qui me tient à coeur, est le travail effectué sur le site sortirenvaucluse.com, qui reste encore pour moi une terrible et belle aventure. Une terrible, car j’ai été déçu par la fin, la personne pour laquelle j’avais créé le projet abandonnant complètement l’aventure simplement car effrayée par le succès et les implications personnelles et professionnelles. Une belle, car pour le coup, la stratégie en communication avait été plus qu’efficace… et ce qui me permet de dire ça, c’est ce fameux taux de rebond à moins de 3%.

J’ai des contacts dans le métier du webmarketing, et ils ne m’ont jamais vraiment cru, jusqu’à ce que je sorte mes stats Google Analytics. Pour les néophytes, ce taux ne voulait rien dire. D’ailleurs, je tiens à dire, qu’en 2015, quand j’en parlais, je devais faire de la pédagogie…. alors que pour moi, le taux de rebond est et doit être l’indicateur principal. Avoir de l’audience est une première marche nécessaire, mais susciter l’adhésion et la fidélisation sont les deux suivantes, et elles sont dures à obtenir. Nous les avions pourtant franchies, avec ce site à vocation régionale, car dédié aux loisirs dans le Vaucluse. Et ces 3% n’ont pas été obtenus le temps d’un WE, mais sont bien lissés sur un peu plus d’un an. Un temps moyen de visite du site au dessus de 2 minutes, alors que nous ne proposions que de l’information agrégée (mais sourcée). J’ai beaucoup à dire sur le sujet, car oui, énormément de bonnes et belles choses et le plaisir d’une stratégie efficace et bien menée. Mais je vais juste poster la copie d’écran d’une page du rapport, explicite :

taux de rebond à moins de 3%

Bert ou la nouvelle technologie Google pour le référencement à venir

Impressionnante, la nouvelle technologie/technique de Google baptisée BERT pour traiter les requêtes complexes que nous sommes tous amener à faire. Car les simples ne fournissent, il faut bien le dire, que des résultats où le copié/collé semble contagieux… Donc contenu pauvre et désespérant souvent.

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Google a toujours voulu maximiser la pertinence de ses requêtes… L’importance du taux de rebond ayant été, depuis des années, un indice mésestimé par les experts. Alors que selon moi ça a toujours été la clé du succès. Il faut dire que la métis grecque à la vie dure… mais jouer au plus malin avec Terminator ce n’est pas la meilleure idée sur le long terme si j’ose dire.

Et j’ai, stats à l’appui, atteint le taux magnifique de 4% (pas pour ce site qui n’intéresse que moi) en 2015. Chose que les spécialistes du référencement n’arrivent pas à croire généralement.

BERT n’est plus une cousine éloignée, ce sera bientôt notre meilleure complice pour satisfaire un besoin que notre esprit surchargé ne pourra pas synthétiser en quelques mots clés. Et derrière cette acronyme se cache Bidirectional Encoder Representations from Transformers.

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Réagir à l’usurpation d’identité sur Facebook

Des proches ont récemment vécu une expérience traumatisante par l’intermédiaire de leur page Facebook. Contacté par une connaissance, ils ont été sollicités, via le tchat de Facebook, pour appeler un numéro de téléphone afin de débloquer une situation qui nécessitait l’entrée d’un code. Composant, parfois plusieurs fois un numéro indigo, la gentillesse de mes proches a été clairement exploitée par des escrocs qui n’ont pas hésité à usurper l’identité d’une autre personne pour arriver à leurs fins.

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L’hébergement internet en France : enfer et contre tout

En ce moment, cause de business chaud bouillant, j’ai été amené à me pencher plus avant sur le référencement, et après quelques mois passés à analyser la chose, je me suis rendu compte qu’un des facteurs les plus importants est sans nul doute la qualité du serveur d’hébergement. L’hébergement internet en France est devenu un marché très concurrentiel, mais le numérique étant par essence impalpable, il est actuellement très délicat d’y voir très clair, manque de transparence oblige.

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La guerre de la Tablette n’aura pas lieu

Depuis quelques temps, les spécialistes du numériques osent parfois se lancer dans des prédictions un brin farfelues en espérant, tels des surfeurs désespérés, de se retrouver miraculeusement sur la grosse vague qu’ils n’arrivent pas à voir venir. Régulièrement, on annonce donc un affrontement entre le parc des pc portables (nous dirons laptop) et celui des tablettes (on dira tablette – rigolez pas, en grattant le « s » on gagne un signe par itération du mot dans tout l’article).

Personnellement, ayant les deux, et en se basant simplement sur le baromètre des ventes, j’avoue convenir à la pythie pro-tablette ; pour cause, mon laptop date d’il y a deux ans, et ma tablette d’une petite année… Mais peut-on réellement opposer les deux produits qui sont, l’air de rien, totalement opposés dans leur(s) fonction(s) et leur(s) usage(s) ? Continuer la lecture de « La guerre de la Tablette n’aura pas lieu »

What does the fox say ?

Difficile de passer à coté de ce phénomène musical et vidéo, qui est en train de faire le buzz on the net. Dignes dauphins de Psy et de son Gangnam style, les « frères comiques » d’Ylvis, les auteurs/compositeurs/interprètes de la chanson expliquent que leur intention n’allait pas jusqu’à produire un hymne planétaire, synonyme d’un jackpot proportionnel, juste produire un gag musical à la manière de ce que faisait régulièrement les Inconnus, il y a de cela deux décades maintenant (et vi). Quoi qu’ils en disent, What does the fox say est viral, et même ma personne, d’ordinaire sérieuse et impassible, a vu son masque légèrement écorné à l’écoute à et la vision du produit. Bon enfant, comique, basique, presque stupide, la chanson est un bijou d’humour décomplexé, qui se permet quelques sous-textes savoureux, légitimant encore davantage la consommation. Je pense notamment à l’incantation finale, véritable souhait d’introspection et de révélation, avec toute la symbolique habituelle (les bois profonds, le mystère caché, l’attente d’une réponse, etc.). Enfin, sémiologue par déformation professionnelle, j’avoue que je vois du signifiant et du signifié partout ! Merci Roland Barthes ! Continuer la lecture de « What does the fox say ? »

Gros lag dans Wow : endgame ?

la premiere bd qui laggue sur arcticdreamer.fr

Wow et moi c’est une vieille histoire. Ou plutôt, Blizzard et moi, c’était du sérieux, une relation de près de 20 ans, vécue dans la passion et une certaine tendresse qui m’autorisaient parfois de beaux moments de nostalgie. Mais depuis le 22 septembre 2013, quelque chose ne tourne plus rond. Latence élevée, bugs récurrents et insupportables, freezes interminables… je ne reconnaissais plus le jeu qui m’avait assuré, pendant près de dix ans, un service technique stable et confortable. Dans ce genre de cas, on cherche le responsable, on se dit qu’il y a une troisième partie qui fout le bordel dans la relation, qui sème la zizanie. Le bouc-émissaire à la mode, en ce moment, c’est Free, et quand j’ai demandé des explications, on m’a de suite nommé le terrible agitateur qui a fait tant de mal aux prestataires en téléphonie mobile… un mal proportionnel au bien qu’il a procuré aux utilisateurs de ces mêmes services. Tout est affaire de point de vue, comme toujours.

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La communication pour les nuls

La France a certainement de solides enjeux et défis à relever, un des plus urgents étant sûrement de comprendre que la communication n’est pas un domaine qui doit être traitée avec légèreté, voire avec inconscience. Même si l’affaire se passe en Suisse, elle est assez édifiante car elle démontre les dangers d’une utilisation des ressources en ligne (de plus en plus globalisées – perte de sens par la confrontation des valeurs culturelles souvent divergentes – cf mon article sur les logos) et d’une communication irresponsable (rejet de la faute au plus bas maillon de la chaîne).

J’ai carrément bondi en découvrant hier cette triste affaire d’une publicité parue dans le cadre du festival de Montreux, mettant en scène, ou plutôt utilisant maladroitement, le cliché du Petit Grégory, ce pauvre garçonnet assassiné il y a près de 30 ans, et dont le crime n’a toujours pas été élucidé. Les explications ont rapidement montré du doigt l’inexpérience d’un graphiste, qui a choisi d’utiliser l’image en ignorant tous les détails de cette sinistre affaire et surtout l’écho encore tenace et macabre que ce visage évoque pour beaucoup de nos concitoyens., ce qu’on peut comprendre au vu des éléments précisés dans l’article du parisien.fr (d’origine étrangère, stagiaire, jeune).

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