De retour

Le souci quand on a plusieurs sites avec WordPress c’est qu’une mise Ă  jour Php pour l’un d’entre eux peut engendrer maints dĂ©boires pour les autres. Ce fut le cas pour Arcticdreamer.fr qui a souffert de mon agenda trĂšs chargĂ©. Ce matin, j’ai pris le temps de faire les choses, en attendant de les faire bien, c’est pour cela qu’il n’y a pas vraiment de mise en page, j’ai installĂ© un thĂšme rapido et hop, tournez manĂšge !

AprĂšs, ce n’est pas comme si j’en avais Ă  faire de ce site, c’est davantage une expĂ©rience personnelle que je poursuis car je suis un peu comme ça, j’ai du mal Ă  dĂ©truire ce qui a pris du temps et de l’attention. Mais bon, quand je relis ce que j’Ă©crivais il y a 11 ans et l’Ă©cart plus que gigantesque avec l’homme que je suis Ă  prĂ©sent, j’ai comme toujours l’impression qu’il n’y a aucun mal Ă  effacer ce qui a Ă©tĂ© pour aller de l’avant, et au moins ne pas faire peser sur le prĂ©sent les chimĂšres/croyances/illusions d’hier. Au niveau sociologique c’est tout de mĂȘme intĂ©ressant de me pencher sur le fantĂŽme de ma personne passĂ©e, en cela les billets de ce site sont intĂ©ressants car le clichĂ© d’une Ă©poque dont je serais le petit nĂ©gatif. Qui sait, peut-ĂȘtre qu’arcticdreamer.fr Ă©voluera vers autre chose Ă  terme, j’ai toujours eu envie d’Ă©crire une suite au roman de Shelley avec sa crĂ©ature fascinante ?

De lĂ  me frappe une mise en abyme, avec l’idĂ©e de n’ĂȘtre que la crĂ©ature d’un moi intĂ©rieur qui me manipulerait telle une marionnette ! Allez, j’arrĂȘte la dĂ©connade, bonne journĂ©e 🙂 !

Le chat

Clin d’Ɠil avec un beau poĂšme de Baudelaire qui me fait sourire en ce dĂ©but d’annĂ©e 2024 !

A ma petite GaĂŻa, mon petit rayon de soleil tout noir !

Viens, mon beau chat, sur mon cƓur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
MĂȘlĂ©s de mĂ©tal et d’agate.

Lorsque mes doigts caressent Ă  loisir
Ta tĂȘte et ton dos Ă©lastique,
Et que ma main s’enivre du plaisir
De palper ton corps Ă©lectrique,

Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bĂȘte
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,

Et, des pieds jusques Ă  la tĂȘte,
Un air subtil, un dangereux parfum
Nagent autour de son corps brun.

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal