La France a certainement de solides enjeux et dĂ©fis Ă relever, un des plus urgents Ă©tant sĂ»rement de comprendre que la communication n’est pas un domaine qui doit ĂȘtre traitĂ©e avec lĂ©gĂšretĂ©, voire avec inconscience. MĂȘme si l’affaire se passe en Suisse, elle est assez Ă©difiante car elle dĂ©montre les dangers d’une utilisation des ressources en ligne (de plus en plus globalisĂ©es – perte de sens par la confrontation des valeurs culturelles souvent divergentes – cf mon article sur les logos) et d’une communication irresponsable (rejet de la faute au plus bas maillon de la chaĂźne).
J’ai carrĂ©ment bondi en dĂ©couvrant hier cette triste affaire d’une publicitĂ© parue dans le cadre du festival de Montreux, mettant en scĂšne, ou plutĂŽt utilisant maladroitement, le clichĂ© du Petit GrĂ©gory, ce pauvre garçonnet assassinĂ© il y a prĂšs de 30 ans, et dont le crime n’a toujours pas Ă©tĂ© Ă©lucidĂ©. Les explications ont rapidement montrĂ© du doigt l’inexpĂ©rience d’un graphiste, qui a choisi d’utiliser l’image en ignorant tous les dĂ©tails de cette sinistre affaire et surtout l’Ă©cho encore tenace et macabre que ce visage Ă©voque pour beaucoup de nos concitoyens., ce qu’on peut comprendre au vu des Ă©lĂ©ments prĂ©cisĂ©s dans l’article du parisien.fr (d’origine Ă©trangĂšre, stagiaire, jeune).