Pour le coup, j’ai un peu de retard, car nous sommes aujourd’hui le 28 décembre 2013, et ce billet aura donc moins d’impact que si je l’avais décoché dix jours avant… Enfin, l’information en soi mérite quand même d’être écrite, car l’événement s’il en est, se répète assez régulièrement.
Le jeu vidéo n’étant plus l’apanage des plus jeunes (il n’y a qu’à voir le succès insolent de vieux concepts ludiques sur Facebook), je me suis retrouvé le jour du 25 décembre avec différentes personnes autour de la table, me sondant pour savoir quelle bonne affaire je pouvais leur conseiller pour égayer leurs activités vidéoludiques maintenant éveillées et gourmandes de nouvelles saveurs, si possibles à juste (et bas prix). Comme toujours, on a tendance à imaginer que ce qu’on considère comme une évidence l’est pour tout le monde, mais lorsque je prononçais le sésame magique « Steam », je découvrais avec stupeur que mon auditoire restait attentif et concentré (non ce ne sont pas des synonymes, l’un suppose l’écoute, l’autre la réflexion… sisi !).
Steam n’est rien moins qu’un concept, devenu depuis quelques années une réalité très fonctionnelle et certainement très rentable, au vu du volume de trafic (légal) qui se constate à chaque connexion. En quelques mots, Steam a réalisé le fantasme de dématérialisation de tout joueur en ligne, soit procurer l’accès permanent à un capital ludique, sans que soit nécessaire l’acquisition du programme sur un support numérique quelconque (cd, dvd, etc.). Ces quelques mots pourront vous sembler au prime abord un peu nébuleux, voire sibyllins, mais en bref, une fois acheté, la licence de jeu est rattachée à votre compte Steam, ce qui signifie virtuellement, qu’il suffit de vous connecter pour vous en assurer l’accès. Personnellement, croulant sous les cds et dvds, qui s’usent malgré nos bons soins, c’est déjà une grande avancée… Ne plus avoir à stocker et archiver des boites quelconques est déjà un premier gain non négligeable, mais en sus, plus la peine de se soucier de la conservation du programme, voire de son installation. Car l’air de rien, les systèmes d’exploitation explosant en bits, de plus en plus dur d’installer un programme sans traficoter les paramètres de compatibilité… C’est là où Steam fait fort, en procurant l’accès à de vieilles franchises ou vieux titres, qui bénéficient parfois d’un petit lifting bien venu (comme par exemple Baldur’s Gate), et qui s’installe en deux temps trois mouvements.
Déjà, cette dématérialisation et cet accès à un confortable panel de jeux font de Steam une nécessité pour tout joueur en ligne… Mais là où Steam explose tout, c’est certainement sur les prix d’acquisition des jeux, qui souvent, sont l’objet d’importantes réductions… Actuellement, durant les fêtes de Noël, des promotions jusqu’à 90% sont régulièrement annoncées, sachant que les titres comme le montant de la réduction changent constamment. Pour les plus attentifs (ce qui est mon cas, vu qu’en plus je suis très concentré en un seul mot), c’est souvent tout bénéfice, avec des opportunités comme Left For Dead 2 qui était offert entre le 25 et le 26 décembre…
De plus, Steam permet aussi pour les casuals dont je fais maintenant partie, de se tenir un peu à jour de la scène vidéoludique, notamment au niveau des indépendants, qui ont fleuri avec l’avènement du tout numérique et de la dématérialisation. Simple, avec moins de 20 €, il est possible de se faire une petite ludothèque de titres incroyablement réalisés, et souvent plus poétiques et réussis que les blockbusters annoncés à coups de campagnes marketing généreusement budgétées. Mon fils s’amuse, tandis que j’écris ces lignes, sur Dust, tandis que certains cadeaux sur xbox dorment depuis le 25 décembre sur l’étagère de sa ludothèque…
Alors ça se passe comment ? Comme je l’expliquais à un convive mercredi, tu te rends sur le site de Steam, tu peux d’ailleurs y trouver toutes les informations relatives aux services fournis, et si tu es convaincu, tu peux télécharger une application qui se connectera automatiquement sur ton pc (ou ton mac) à chaque allumage, sachant que tu peux décommuter le démarrage automatique (comme mon épouse) et jouer en off line, quand tu n’as pas de connexion sous la main (de ton wifi). Ensuite, une fois tes infos de carte bleue renseignées, tu peux commander confortablement, pour d’ailleurs faire des cadeaux à d’autres utilisateurs de Steam (bien pratique pour Noël et les anniversaires). Personnellement, je n’ai pas acheté un jeu PC au dessus de 10 euros depuis 3 ans, si ce n’est l’extension d’un célèbre Mmorpg qui m’a bien déçu, par ailleurs.
+ d’informations sur le site de Steam : http://store.steampowered.com