Suite à mon dernier article sur Wow, dans lequel j’exprimais toute la frustration d’un client/usager complètement délaissé par ses fournisseurs de prestation (le FAI & l’organisation ludique), j’ai été tenté d’annuler mon abonnement et partir ailleurs. Cependant, après près de 10 années de jeu, arrêter ainsi équivalait à jeter aux orties tout le capital patiemment amassé. Par capital, j’entends le résultat de toutes les heures passées dans le jeu, me permettant tout de même de disposer d’un certain confort dans l’expérience ludique, et d’un nombre confortable de biens numériques acquis péniblement et qu’il serait fastidieux de recouvrer ailleurs. Continuer la lecture de « Problème de latence dans Wow : la solution VPN »
Gros lag dans Wow : endgame ?
Wow et moi c’est une vieille histoire. Ou plutôt, Blizzard et moi, c’était du sérieux, une relation de près de 20 ans, vécue dans la passion et une certaine tendresse qui m’autorisaient parfois de beaux moments de nostalgie. Mais depuis le 22 septembre 2013, quelque chose ne tourne plus rond. Latence élevée, bugs récurrents et insupportables, freezes interminables… je ne reconnaissais plus le jeu qui m’avait assuré, pendant près de dix ans, un service technique stable et confortable. Dans ce genre de cas, on cherche le responsable, on se dit qu’il y a une troisième partie qui fout le bordel dans la relation, qui sème la zizanie. Le bouc-émissaire à la mode, en ce moment, c’est Free, et quand j’ai demandé des explications, on m’a de suite nommé le terrible agitateur qui a fait tant de mal aux prestataires en téléphonie mobile… un mal proportionnel au bien qu’il a procuré aux utilisateurs de ces mêmes services. Tout est affaire de point de vue, comme toujours.
Lire Franz-Olivier Giesbert
Certains le détestent, beaucoup plus aiment sa plume, sa verve et ses opinions, et je suis sans complexe de ceux-là.
Rien que quelques lignes pour inviter à lire l’édito de Monsieur Giesbert, sur le site du point.fr de ce jour (26/09/13), thermomètre très lucide d’une France qui pratique la méthode Coué sans grande conviction. Et quel plaisir de retrouver l’allusion à la ligne Maginot, à mon sens parfaite représentation symbolique d’une mentalité française fantasmant et ne tirant jamais la leçon de sa théorie (fallacieuse) de l’immobilisme salvateur.
Être dans le monde ou ne pas être, telle est la question que la France se pose, sans arriver à corriger ses paralysantes contradictions.
Dexter, the end.
S’il y a bien une série que j’ai adorée, suivie, guettée, c’est bien la saga « Dexter » dont je souhaiterais ce jour faire un brin de causette (même si je suis assommé de boulot). Car logiquement, la série vient de s’achever outre-atlantique, et la fin du cycle meurtrier de notre anti-héros quadra va donc connaître son épilogue. La saison 7 et les onze épisodes de la saison 8 ont par ailleurs déçu les attentes des fans de la premières heures, avec un revirement, lent mais certain, concernant les pulsions homicides de l’expert en tâches de sang. Personnellement, j’ai un gros problème avec Dexter, car depuis la première saison, il est évident qu’on a affaire à tout sauf à un psychopathe à la Hannibal Lecter. Le « héros » de Thomas Harris se plaît à concocter des bons petits plats à partir des restes de ses victimes, Dexter serait plutôt partisan d’un meurtre propre et rapide ; Hannibal peut torturer sa victime et faire durer le plaisir, Dexter serait plutôt du genre à un défoulement propre et libérateur ; enfin Hannibal est véritablement dénué de tout altruisme ou compassion, tandis que Dexter, entre deux coups de couteaux, ne cesse de témoigner d’une humanité et d’une émotivité indéniables (cf : le passage poignant de l’euthanasie dans la saison 3 ; la mort de Rita et sa gestion du deuil au début de la saison 5). Continuer la lecture de « Dexter, the end. »
Wolverine : le combat de l’immortel ennui
Bon, j’avoue, mon titre est un poil négatif, mais j’ai l’impression ces derniers temps de ne faire que des articles sur des films adaptés de comics… Vu qu’il a été annoncé à peu près partout que nous allons être inondés de longs métrages de ce genre autrefois marginal, il y a d’une part un insidieux son de machine à jackpot qui me tilte aux oreilles, et d’autre part une forme de désenchantement en voyant les icônes papiers perdre leur âme sur l’autel du grand public.
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Le film de Super-héros ou la grosse pétarade
Il y a quelques semaines, je suis allé voir le Superman de Zack Snyder, et j’en suis ressorti paradoxalement assez dubitatif, malgré la qualité évidente du film et surtout la finesse du traitement réservé à l’icône super-héroïque. « Bigger and louder », c’est à peu près ce que je constate maintenant en me rendant dans les salles obscures, même si je ne peux échapper à cette tendance au vu des productions qui accaparent mon budget ciné… M’interrogeant récemment sur ma tendance à ne voir que des blockbusters hollywoodiens, une petite introspection rapide sur le sujet m’a surtout révélé une segmentation de ma consommation cinématographique par rapport aux différents médiums à ma disposition. Si je reste éclectique dans mes goûts, à l’évidence des films à gros budgets induisant un caractère spectaculaire ont peu de chance de révéler tout leur potentiel sur ma TV Led, tandis qu’un film intimiste, visionné dans le confort douillet de mon foyer, en tout intimité donc (cohésion thématique), y trouvera le support idéal, surtout au vu des progrès foudroyants liés à l’avènement du numérique.
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Pacific Rim : Del Toro toujours sur la brèche !
Il y a des cinéastes qui s’installent avec le temps parmi les valeurs sûres ; l’espagnol Guillermo Del Toro est ainsi devenu au fil de quelques films une figure marquante du grand écran, avec des œuvres populaires et fortes comme les deux Hellboy ou le fameux Labyrinthe de Pan. Suivant depuis quelques mois les avancées de la production de Pacific Rim, j’étais tout de même curieux de voir le résultat d’un genre qui, l’air de rien, semblait complètement casse-gueule, soit le combat entre des monstres titanesques et des robots géants.
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La communication pour les nuls
La France a certainement de solides enjeux et défis à relever, un des plus urgents étant sûrement de comprendre que la communication n’est pas un domaine qui doit être traitée avec légèreté, voire avec inconscience. Même si l’affaire se passe en Suisse, elle est assez édifiante car elle démontre les dangers d’une utilisation des ressources en ligne (de plus en plus globalisées – perte de sens par la confrontation des valeurs culturelles souvent divergentes – cf mon article sur les logos) et d’une communication irresponsable (rejet de la faute au plus bas maillon de la chaîne).
J’ai carrément bondi en découvrant hier cette triste affaire d’une publicité parue dans le cadre du festival de Montreux, mettant en scène, ou plutôt utilisant maladroitement, le cliché du Petit Grégory, ce pauvre garçonnet assassiné il y a près de 30 ans, et dont le crime n’a toujours pas été élucidé. Les explications ont rapidement montré du doigt l’inexpérience d’un graphiste, qui a choisi d’utiliser l’image en ignorant tous les détails de cette sinistre affaire et surtout l’écho encore tenace et macabre que ce visage évoque pour beaucoup de nos concitoyens., ce qu’on peut comprendre au vu des éléments précisés dans l’article du parisien.fr (d’origine étrangère, stagiaire, jeune).
Odysseus : une série mythique
Ce soir sur Arte, fin de la série initiée par Frédéric Azéma, qui s’est révélée, au fil des épisodes, de plus en plus palpitante. J’invite les amateurs potentiels à découvrir un excellent article de Benjamin Nilset (Pourquoi faut-il regarder la nouvelle série d’Arte, Odysseus), sur le site de l’express.fr, qui résume avec précision et justesse les avantages et défauts de la série. Personnellement, je ne partage pas les reproches faits sur la reproduction/représentation de la mythique Ithaque, car au contraire je trouve le résultat foncièrement réaliste. Beaucoup oublie que le concept de foule et de surpopulation urbaine est essentiellement moderne, et pour un petit royaume insulaire, la représentation très intimiste du palais, me semble assez fidèle à ce que pouvait être ce type de petite aristocratie isolée. À l’arrivée, le résultat se permet en outre de flirter avec la thématique de la tragédie grecque, en nous offrant un spectacle à la croisée du feuilleton et de la pièce théâtrale.
Médias et informations : la culture du copié/collé
L’affaire du furosémide est close. Vous savez, cette histoire de malades dont les décès aurait été causées par l’ingestion du mauvais traitement, en l’état des pilules siamoises, mais à la chimie bien différente. Peu adepte de la médication en général, j’étais assez curieux de comprendre le fin mot de cette histoire, avec de nombreuses morts annoncées dans les médias… Apparemment, c’est la faute d’une vieille dame (!) qui en organisant son petit échéancier personnel (sans doute sous la forme d’une boite avec différents rangements), a tenté de replacer ses pilules dans les emplacements récemment libérés, et donc descellés, des plaquettes. Vu que les pilules se ressemblaient, la vieille dame a donc inversé les médicaments et donc provoquer un funeste destin. Explication un poil étrange, car les actualités, au fil du temps, avaient évoqué plusieurs décès inexpliqués, apparemment non liés. Alors, plusieurs solutions se présentent : les victimes partageaient la même plaquette de médicaments (!), les médias ont allégué des faits non avérés (!!), ou cette explication semble un poil fabriquée de toute pièce par un service de communication (en gros celui de Teva), en se basant sur un rapport policier traitant certainement d’un des cas recensés (et donc généralisé à l’ensemble des autres cas).
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