Mon premier Stephen King fut Christine (suite à la vision de la formidable adaptation de John Carpenter au ciné), mon second fut Carrie. J’avais 14 ans, j’étais parti en vacances chez mes grands-parents à Annecy, et j’avais lu le roman d’une traite, en un après-midi. Ensuite, j’ai vu le film de De Palma, mais le roman reste une des plus belles productions du maître de l’épouvante à l’américaine, et j’ai été carrément déçu (contrairement à Christine… mais le film et le livre sont en fait radicalement différents, Carpenter accomplissant un tour de force en sublimant le propos du livre tout en respectant ses éléments constitutifs).
Durant longtemps, la couverture du livre de poche avec une reproduction graphique du visage effrayé et sanglant de Sissi Spacek a hanté ma bibliothèque, avant que je ne le prête et ne le revisse jamais (mais je suis nul en bricolage, j’avoue). Je l’ai lu au moins trois fois, car sa structure et son intrigue restent encore aujourd’hui résolument modernes et actuelles (flashback, coupure ou article de presse, témoignage, etc.).
Apparemment, un remake est en train d’être parachevé, et j’ai découvert à l’occasion d’un surf aléatoire, la vidéo de la production qui, pour faire le buzz, a réalisé pour le coup une caméra cachée pas piquée des hannetons. Personnellement, j’aurais flippé comme mes enfants devant la chauve-souris de Viva Pinata (private joke avec mes gosses, huhu !)…
Continuer la lecture de « Carrie : la caméra cachée qui fait flipper »